La trentaiiiine


Voilà un moment que je quittais mon blog sur ce que l’on pourrait qualifier d’« interrogations fondamentales » !
Des interrogations sur les hommes et les femmes, des questionnements sur la nature de leurs relations… etc etc…
Et voilà un moment que j’ai tourné la page de mes chagrins, essuyé les larmes de mes malheurs, effacé les souvenirs de mes 20 ans… la trentaine arrive, attend moi, ne pars pas sans moi… mes 30 ans pointent le bout de leur nez, « ooooooh ! C’est excitant ! »… non ce n’est pas excitant du tout ! c’est censé être l’âge de la raison, de la stabilité, de « j’ai des petites ridules tout autour des yeux, quelques cheveux gris et un mari et 2 enfants qui m’attendent sagement chez moi lorsque je rentre 18h30 chez moi », l’âge où l’on ne se pose plus de questions, ni de celles « Que puis-je faire pour l’humanité ? », ni de celles « Vais-je conclure ce soir ? », encore moins celles de « Aurai-je un jour la bague au doigt ? »… les dés sont jetés, les jeux sont faits ; rien ne va plus !

Moi mes 30 ans arrivent, j’ai des petites ridules autour des yeux qui ne me posent pas un sérieux problème (pour le moment), quelques cheveux blancs qui font qu’à chaque fois que je vois mes copines on se pose la question cruciale « doit-on commencer à nous teindre les cheveux ?!!! »… et comme vous venez vous-mêmes de le constater, je me pose encore et toujours des questions… pas de sagesse, pas de stabilité, pas de raison, encore moins un mari et des enfants !

Mais la vrai question est pourquoi avoir 30 ans est si important pour nous, femmes ? Est-ce tout bêtement parce que 30 est un multiple de 10 ?!!! Je ne me rappelle pas m’être tant posé de questions à mes 20 ans ? Est-ce justement la preuve de la sagesse, une sorte de raison maquillée, dont on ne prend conscience qu’au fur et à mesure qu’on avance dans la trentaine ?

Je relis encore le dernier texte que j’ai posté lors de mon dernier passage sur le sable, et je me dis que j’ai dépassé tout ça, j’en suis même au point de l’épanouissement… bizarre… le célibat à 30 ans ne devrait pourtant pas me faire cet effet… bien au contraire ! j’ai trouvé mon bouche trou comme certains m’ont conseillé, j’ai noyé mon chagrin dans les bras d’un autre homme, et comme si ça ne me suffisait pas, je m’en suis « payée » d’autres bras, et encore une autre paire de bras pour bien le noyer.

Une roulette… voilà à quoi se résume ma vie actuelle… une roulette… je suis là, debout devant ce drôle d’engin, je le fixe, je prend le pari, je mise et je suis les chiffres qui tournent et dansent sous mes yeux… les dés sont jetés, les jeux sont faits, rien ne va plus… enfin… jusqu’au prochain pari…

Homme versus Femme

Les relations entre homme et femme ont toujours été difficiles, compliquées, voire mystérieuses !
Nous les femmes nous sommes tout le temps amoureuses, sentimentales, émotives, vulnérables…
Eux les hommes sont pour la plupart machos, cérébraux, obscurs, durs…
Tandis que nous fonctionnons au feeling, ils carburent à la raison… tandis que nous écroulons sous le charme de leurs yeux, ils succombent au désir de se frotter contre nos nichons… tandis que nous construisons des rêves ornés de maison, bébés et vacances en bord de mer, ils épargnent pour s’offrir le dernier téléphone portable à la mode, les toutes dernières pompes Prada et frimer avec à la soirée événement de l’année… tandis que nous pensons mariage, ils pensent partie de jambes en l’air… tandis que nous programmons dîner en amoureux, ils appellent leurs potes pour une cuite… tandis que nous appelons pour dire « je t’aime », ils envoient un texto « je ne viens pas, match de foot entre copains »… et j’en passe des pires et des meilleures…
Et pour résumé, ils nous séduisent, nous tombons amoureuses, ils nous déçoivent, nous donnons une seconde chance, ils nous re-déçoivent, nous pardonnons, ils nous larguent et nous continuons à vivre dans leurs souvenirs !
Et la cerise sur le gâteau, c’est que nous demeurons dans cet état, mélancolique et si pathétique, jusqu’à l’arrivée du nouvel élu !
Tandis que eux continueront à mener une vie tranquille de célibataire endurci (j’évite de m’attarder davantage sur ce qui est la vie d’un célibataire endurci afin de ne pas froisser ceux qui me lisent et qui prétendront d’avance que je ne sais pas de quoi je parle étant donné que je ne dispose pas d’un œil magique qui me permettrait de voir cette vie de près… je leur donne absolument raison) nous, femmes que nous sommes, survivons avec l’espoir de rencontrer le nouvel élu, celui qui nous sortira de ce mal être… le prince charmant tout de blanc vêtu, sur son cheval blanc… il arrive perçant au loin un horizon brumeux bravant son épée… nous survivons avec l’espoir de le croiser au bout de la rue, à un feu rouge, à un dîner… ou encore de le rencontrer via un ami ou un proche… nous survivons dans l’espoir de rencontrer le prochain qui nous fera oublier l’ex !
Qu’y a-t-il d’aussi différent entre les hommes et les femmes qui puisse être à l’origine de cette disparité ?
Les hormones ? peut être… ou encore la réponse résiderait-elle dans les chromosomes XX et XY ? la science a tant à faire dans ce domaine là…
Mais la question qui me tourmente le plus en ce moment est la suivante : Suffirait-il à une femme d’entre nous d’avoir un nouvel amant pour oublier l’ancien ? Aussi amoureuse fut-elle de son ex, une femme serait-elle en mesure de l’oublier rien que par le fait d’être dans les bras d’un autre ?!
Vivre une histoire d’amour avec un homme serait-ce comparable à l’achat d’un appareil électroménager en formule satisfait ou remplacé ?!!!
L’offre serait-elle aussi simple que cela ?!!!
Autant de questions qui restent pour moi sans réponses… ou presque… j’ai des lambeaux de réponses : je reste en admiration devant les femmes qui surmontent leur douleur et leur déception dans les bras d’un nouvel amoureux… et je demeure accrochée aux paroles de celles qui essaient de me convaincre que telle est la vérité des relations homme femme, une histoire nouvelle qui se met par-dessus de la dernière, l’écrase et l’enfonce jusqu’à l’enterrer au plus profond de notre mémoire… des couches superposées d’histoires d’amour qui au final s’effritent et se réduisent en poussière pour laisser place à la plus récente d’entre elles…
Moi je suis encore au stade de l’insatisfaction et de retour de la marchandise… en attente espérée du remplacement… dans la peur d’une réponse défavorable pour « écoulement de stock… je vous prie, madame, de bien vouloir accepter le remboursement… » et d’aller voir ailleurs !!!
Moi je suis au stade de l’insatisfaction… face à ma nouvelle vie, face à mon chagrin d’amour (aussi puérile cette expression fut-elle ; chagrin d’amour !).
Et moi je ne sais pas grand-chose, mais je dis que la meilleure de façon de survivre à un chagrin d’amour est de l’affronter et de le traverser pour tourner la page une fois pour toute…

Y’aurait-il une meilleure façon pour rompre ?

Ecrire une lettre, envoyer un sms ou un messager, appeler au téléphone, rédiger un e-mail, t’ignorer un bout de temps…
Je cherche encore le meilleur moyen pour te l’avouer, je te brise le cœur et voici comment je m’y prends…
Ma corbeille en osier est pleine de papiers et mes crayons sont tous usés
Mon téléphone portable a fini par saturer et mon ordinateur à force s’est définitivement planté
Il fut un temps où je m’inquiétais, je voulais à tout prix te ménager
Trouver les mots pour ne pas te blesser et voilà le résultat… c’est toi qui l’as fait !
J’ai réfléchis longtemps et je me suis brûlée la cervelle, j’ai mis beaucoup de temps à annoncer la nouvelle
Mon téléphone a sonné… et tomba sur moi la grêle, froide, glaciale, soudaine… toujours de plus belle
Toute trompée je finis par comprendre que tu m’as trompée… il fallait s’y attendre !!
Tu me brises, tu me tues et je finis par m’effondre. Trompée toute trompée il ne me reste plus qu’à me pendre !
Mais finalement malgré tout cela il faut positiver : blessures, souffrances et autres maux sont peut être ainsi évités
La bonne morale de cette histoire est certainement bien celle que je n’aurais finalement pas à annoncer de nouvelle !

Oublis… encore et toujours… oublis

Certains m’ont demandé le bilan du début de l’année 2008. je me suis donc mise au clavier devant une feuille blanche, histoire de faire le point sur cette année qui était censée être l’année 2008 l’année de la bite… sacré slogan !!! un slogan clamé haut et fort un soir de fête par un club de filles, amies, pour le meilleur et pour le pire (parce que hélas y’en a), qui tantôt se soutiennent, tantôt se chamaillent et tantôt s’abandonnent… un club de filles qui petit à petit ont fait chacune son petit chemin, pour se croiser à l’horizon d’une vie qui avec le temps commence à pointer son bout du nez et à se dessiner de plus en plus clair tout en restant toute aussi mystérieuse qu’elle le fut il y a quelques années de cela !
Une rupture à scandales, deux mariages plus loin, des retrouvailles entre deux amoureux, la vie reprend son cours après s’être pour moi arrêter un bon moment, un moment qui commençait à me paraître long et sans fin…
Ce moment d’arrêt est toujours présent, lourd par sa présence et par la présence des gens qui furent la cause de ce mode en stand by dans lequel j’ai cru m’éterniser… toujours est il, je me suis levée un bon matin illuminée d’une idée lumineuse… et si je menais deux vies à la fois, je garde celle en stand by qui ne veut plus avancer et j’en crée une autre qui me permettra de finir les beaux jours qui me restent à vivre, qui sait, peut être que je serai en mesure d’oublier celle que j’aurais abandonné (ou m’aurait abandonné je n’en sais trop rien) pour une autre… juste une autre… pas besoin qu’elle soit meilleure, pas besoin de plus beaux paysages ni de plus sympathiques visages… juste une autre, une qui me permette de survivre et… d’oublier… oublier… encore ce maudit mot, encore ce maudit mal, un mal pour un bien… oublier pour vivre… oublier pour sourire… oublier pour faire le deuil et passer à autre chose… tracer ma route comme on dit !
Oublier cette vie délaissée en suspend, oublier les gens qui m’y entouraient, oublier l’homme qui envahissait mes jours et mes nuits, celui qui m’embrassait, celui qui me chérissait, celui avec qui je partageais l’ivresse, le temps, la couche, le temps, la vie, la peine, l’amour, la fête, l’espoir, l’avenir et… le temps…
Et reprendre les petites habitudes quotidiennes sans penser au passé, sans comparer, sans avoir mal au cœur à chaque fois que je passer par ci ou par là, sans avoir l’estomac noué à chaque fois que j’entends une de ces chansons à la con qui furent les nôtres, sans être étouffée à chaque fois que j’imagine… que j’imagine sa vie sans moi, cette seconde vie que lui aussi a décidé d’avoir en mettant également sa vraie vie en mode stand by !!! bizarre !!! tout ceci me paraît bizarre !!! tellement inconcevable… je me pose des milliers de pourquoi… à commencer par pourquoi moi pour finir par pourquoi…moi ? mais à quoi bon… vivement l’oubli…
Voici mon compte rendu du premier trimestre de l’année 2008… que des points d’interrogation sur du papier blanc…à la recherche de l’oubli… encore et toujours….

O souvenirs !

Quand tu ne seras plus là dois-je me résigner à ton absence ? Me contenter des souvenirs qui flottent dans ma tête dans un désordre qui me fout la trouille…la trouille qu’un jour viendra où ma mémoire flanche et me fait perdre ce qui me reste de toi… à cause de tout ce chaos dans ma tête et dans mon cœur je ne comprend plus rien… je me demande ce que je fous dans ce grand foutoir… quelle raison m’a poussé à y foutre les pieds ? pourquoi diable me suis-je laissée tenter par tout cela en sachant que ça ne mène à rien ?
J’ai cru que je ne m’attacherai pas, j’ai cru à un jeu, je n’ai pas cru celles qui s’écriaient « il est si exceptionnel !!! » alors que moi je répliquais « qu’a-t-il de si exceptionnel, une pseudo cervelle, un cœur qui sert à peine à battre et deux couilles (seuls objets utiles pour la procréation) » : voilà à quoi je résumais les mecs de la planète terre !

Mais là j’ai besoin de me faire une raison, ce mec ci il est bien plus que ça, ce mec n’en est pas il est juste… un chimère. Et rien que pour ça, j’ai besoin de partir sans me retourner, de regarder devant et me dire qu’il n’est pas possible… que ce n’est pas possible.
J’ai besoin que tu ne fasses plus attention à ce que je dis, à ce que je fais, à ce que je ressens… j’ai besoin que tu sois un de ces autres conards que je perçois à peine, qui ne pensent qu’à eux et qui n’ont rien en tête, qui ne peuvent s’empêcher de l’ouvrir pour débiter des conneries encore et toujours, si seulement tu pouvais cesser d’être si différent, juste ça… différent.

Vas-tu me dire un jour combien moi tu ne m’aimes pas ? combien je ne te corresponds pas ? veux-tu me dire rien qu’une fois que tu n’apprécies rien en moi ? que tu ne vois rien en moi, que tu ne ressens rien pour moi ? te feras-tu à ton tour une raison ?

Moi je n’y arrive pas et je continue à faire semblant de ne pas comprendre, je fais semblant d’être ce que tu recherches, je fais semblant de jouer le jeu et je tombe dans mon propre piège, celui de m’attacher, de penser et de repenser, d’imaginer, d’espérer, d’y croire et d’en mourir.

Veux tu effacer ce sourire qui illumine ton visage et le mien à chaque fois que l’on se voit ? peux tu juste faire ça pour moi ? toi qui prend tellement soin de moi, toi qui considère tellement mes sentiments, toi qui t’inquiète tellement pour moi ?!!

Et je m’accroche, à un sourire je m’accroche, à ce sourire qui à chaque fois que je le revois même de tête je flanche et me laisse emporter… je m’accroche à un bout de papier orange, à une petite boîte encore bien vide, à une photo figée… et je m’accroche à un sms, à un message furtif dont je ne peux garder aucune trace… mais à quoi servirait cette trace ? à raviver une flamme qui me consume de l’intérieur quand ma mémoire aura tout oublié ? ne serait-il pas préférable justement d’oublier ?

Je relis ce que j’ai écris et je ne vois qu’un pêle-mêle d’idées et de sentiments… un grand foutoir comme je disais… que cela puisse m’aider à me faire une raison et… oublier !

SVP les filles... c'est vrai je n'ai jamais été tendre avec vous les blondes... mais je vous demande une faveur (et c'est pour la bonne cause)... je vous en serai reconnaissante pour la vie! Répondez à cette annonce désepérée... je vous en supplie, je vous laisse son contact :
Merci Merci d'avance :)

J'insiste

Hier j'étais à une projection privée du film Tendresse du loup (oui! encore!) organisée par le club rotaract et il y avait le réalisateur ainsi que l'acteur principal (très belle couleur d'yeux au passage lol)... j'ai re adoré ce film... et je vous re conseille d'y aller... c'est une merveille, c'est un film qui intrigue la dessus on sera anonyme mais je serai curieuse de connaitre votre avis. A découvrir pour ceux qui ne sont pas encore aller le voir... à bientôt alors.
Lowe, reviens vite et va le voir ;)